Au Studio, on aime les portraits de famille ! Derrière l’objectif, Charline, certifiée Portraitiste de France, veille à sublimer les couples et les bouts de chou, en jouant sur les contrastes. Cette fois-ci, c’est elle qui passe de l’ombre à la lumière en se prêtant au célèbre jeu du portrait chinois ! Révélations.
Si tu étais un souvenir d’enfance ?
Aussi fou que cela puisse paraître, j’ai peu de souvenirs de ma petite enfance… Les premières images qui me viennent en mémoire datent du collège. Peut-être est-ce pour cette raison que j’ai choisi d’être photographe… Pour garder en tête mes souvenirs !
Petite, tu voulais être… ?
Infirmière pour soigner les gens ! J’ai découvert ma passion pour la photo grâce à une copine, dont le père était photographe amateur. Après un BTM en alternance, j’ai rencontré Bernard Audry « par hasard », et cela fait maintenant 5 ans que nous travaillons ensemble. On dit qu’il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous… Grâce à lui, j’ai pu progresser rapidement et décrocher le titre de Portraitiste de France en 2015.
Ta première photo ?
Une libellule posée sur une fleur… J’avais tout juste 16 ans.
Si tu étais un célèbre photographe ?
Je serais Sebastiao Salgado, Richard Avedon ou William Klein ! Trois styles différents qui résument ma vision de la photographie.
Naufragée sur une île, tu amènerais quoi ?
Mon tourne-disques et mes vieux 33 tours ! Je ne peux pas vivre sans musique.
La photo ultime pour toi ?
Un cliché du Machu Picchu ! J’adore ce côté mystérieux, immensément grand. J’aime aussi les photos décalées et insolites. En vacances, je prends toujours en photo le petit détail que personne ne voit !
L’appareil de tes rêves ?
Un Leica bien sûr ! Il se glisse dans la poche, ne prend pas de place et reste incomparable et extraordinaire en termes de lumière.
Noir et blanc ou couleur ?
Plutôt couleur, c’est plus direct, plus percutant. J’aime aussi les jeux de lumière et le naturel. Je rajoute rarement d’effets ou de filtres car cela dénature le rendu. La photo doit véhiculer une émotion uniquement par un regard, un sourire, un sentiment…
Ton livre de chevet ?
J’offre souvent « Le cercle littéraire des amateurs des épluchures de pommes de terre » ! Un livre délectable.
Instagram ou Snap ?
Aucun des deux ! C’est trop volatil, trop fictif. Pour moi, la photo doit rester sur un support papier. C’est un souvenir que l’on doit pouvoir regarder et transmettre dans 50 ans…
Des projets photos ?
J’ai toujours plein d’idées que je note sur mon téléphone. J’aime les photos engagées, qui ont du sens. J’ai notamment participé à l’illustration d’un livre sur les abus sexuels. Les différentes poses prises derrière un hôpital, évoquaient tantôt la fuite ou la protection, la douleur ou la peur… J’ai aussi participé à une exposition sur le cancer du sein, dans le cadre d’Octobre Rose. Une photo a d’ailleurs été exposée cet été, pendant la 7e biennale de L’Eté des Portraits, un grand festival qui réunit de nombreux photographes professionnels européens.